Le chantier de construction d’un bâtiment est souvent une mine de risques divers. Ainsi, dans l’accomplissement de leurs différentes tâches, les ouvriers sont exposés à des risques multiples et multiformes. Mais, si le risque zéro n’existe pas, il faut tout de même s’arranger pour réduire au maximum, autant que faire se peut, le danger latent sur le chantier. Dans cette optique, il convient de s’intéresser aux risques que court un peintre en bâtiment sur le chantier de construction. A y voir de près, l’on est même tenté de le qualifier de véritable cascadeur ou de véritable équilibriste. Mais au-delà de l’altitude et des risques qui s’en infère, il y en a d’autres, plus diffus et dont l’effet n’est perceptible qu’au fil du temps. Ainsi en est-il du risque de toxicité qui de façon permanente est présent dans l’activité du peintre.
Des matériaux toxiques
Peindre est beau, mais pas aisé. En effet, la peinture fait intervenir:
- Des matériaux divers, dont la teneur n’est pas sans impact sur la santé;
- Des vernis et à des peintures qui constituent des revêtements appliqués sur les différentes surfaces : sols, plafond, mur… mais le hic se trouve dans la composition de ces matériaux.
Ainsi, on peut noter, dans la composition de ces vernis et peintures, la présence d’une quantité élevée de solvant. Or, nul n’ignore les risques chimiques qui peuvent découler de l’utilisation du solvant.
Des risques chimiques
Ceux-ci peuvent s’analyser d’abord en une toxicité neurologique. Ces risques sont:
- En pareille hypothèse, les nerfs, très fragiles sont exposés aux effets nocifs du vernis et de la peinture. En outre, il ne faut pas écarter les possibilités de dermatose et d’affections respiratoires;
- La peau, directement en contact avec la peinture ou le verni est sujette à certaines affections, parfois graves et onéreuses à soigner. Tout dépend du temps d’exposition de la peau à la peinture;
- Les affections respiratoires quant à elles sont directement liées à l’inhalation tant de la poussière que de l’odeur de la peinture ou du vernis;
- Le travail de ponçage peut générer une importante quantité de poussière, alors qu’il est indispensable avant toute peinture. Poussière en amont donc, mais également poussière en aval car la peinture, qui intervient après le ponçage, nécessite un remue-ménage poussiéreux à souhait.
Il convient donc face à ces risques, de prendre quelques précautions.
Quelques précautions
Le danger est permanent sur le chantier, le risque présent, physique ou latent. Il convient alors:
- De se munir à tout le moins d’une combinaison adapté à l’activité de peinture, tant dans la préparation que dans l’exécution;
- De choisir les matériaux les moins toxiques possibles et préserver ainsi sa santé.
- D’éviter au maximum, dans la mesure du possible, d’être exposer de façon prolongée aux matériaux de la peinture.
Les risques sont bien réels, dans l’activité de la peinture. S’il est difficile de les éviter, surtout pour le peintre en bâtiment, il peut tout de même les amoindrir. Quant à vous, éviter d’être présent sur le chantier pendant la peinture, tant que ce n’est pas indispensable. Il en va de votre santé !